et pourquoi pas demain

5.3.17

en février {2017}









… Début février, yann et moi avons fait une escapade de deux jours à Bruxelles. Eric, à la librairie Candide a eu la gentillesse de m'inviter un dimanche après-midi pour fêter la parution de la nouvelle édition d'In the mood for… Bruxelles. L'occasion de découvrir (encore) de nouvelles adresses dont deux géniales pour brancher ainsi que le meilleur resto italien de la ville (pas un italien chic, mais des recettes de pâtes divines et ultra copieuses servies dans la poêle, comme on en mange à Naples…) : je les garde sous le coude pour la troisième édition du guide j'espère.

Je lis trop peu en ce moment, mais j'ai profité de notre semaine dans le Jura pour savourer deux bons romans. Un bonheur le soir après le ski de fond…
J'ai lu Le Tireur, de Glendon Swarthout, qui nous avait été conseillé par une libraire de Filigranes Corner, à Bruxelles. Un petit roman hyper original qui m'a beaucoup plu. 1901. John Books, le tireur le plus célèbre de l'Ouest, apprend qu'il est atteint d'un cancer et qu'il ne lui reste quelques semaines à vivre. Son médecin lui annonce une agonie terrible. Il s'installe dans une pension tenue par une veuve qui l'accueille avec une certaine froideur. En revanche, son ado de fils, est fasciné par leur hôte. L'annonce de la mort prochaine du héros se répand vite. Certains veulent profiter de sa faiblesse pour le supprimer tandis que d'autres défilent dans sa chambre pour tenter de gagner de l'argent sur son dos. Seules sa relation avec sa logeuse et son médecin sont sincères. C'est un très beau roman sur les derniers jours d'un homme qui regarde son passé, veut savourer chaque instant de son présent et décider de sa mort. La mort du "Tireur" symbolise aussi celle d'une époque.
J'ai adoré Celle qui reste, celle qui fuit, le troisième tome d'Une Amie prodigieuse. Les chemins de Lila et d'Elena, à l'approche de la trentaine, se sont écartés encore davantage : restée à Naples, Lila est ouvrière dans une usine de salaison, se tue au travail et élève son fils. Elle est épaulée par le fiable Enzo, qui veille sur eux. Elena, à Florence, est sur le point réaliser de votre son rêve : après l'énorme succès de son premier roman, elle va épouser Pietro, universitaire plein d'avenir,  et se destine à une carrière d'écrivain. Mais elle est hantée par le souvenir de Nino, son amour de jeunesse et l'inspiration lui fait défaut. La psychologie des deux femmes est complexe, leur relation l'est davantage encore. L'arrière plan social est passionnant (la naissance d'un mouvement féministe et les luttes prolétariennes qui s'opposent à des groupes fascistes) mais ne nuit pas à la force des destins individuels que nous raconte Elena Ferrante.



2 commentaires:

  1. Merci pour votre partage.
    Cela m'a donné plus d'informations.
    Renaud, mon Mandalay Hill Hotel

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  2. Jolie article. Çà me fait redécouvrir cette magnifique ville.

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