et pourquoi pas demain

17.8.13

Les Carpates, jeudi 15 août
















Nous prenons notre petit-déjeuner devant la maison, sur des tables et des bancs de bois. Puis nous avons prévu une balade dans un petit train de bois ouvert. La station est tout près. Le train part à 10h30, mais lorsque nous arrivons vers 10h, tous les billets ont été vendus. Nous reprenons la voiture pour Wedlina, lieu de départ d'une randonnée qui nos a été conseillée la veille par un couple de belges amoureux des Carpates. Nous garons la voiture face à un petit supermarché (ne pas oublier d'acheter un ticket de stationnement (10 zln la journée).  Nous achetons de quoi pique-niquer et partons pour la randonnée : le chemin est en face du petit supermarché. Une heure et demie de grimpette à travers bois puis la marche se poursuit le long des crêtes.Les paysages ne sont pas fantastiques mais la balade est bien agréable et c'est le niveau idéal pour une randonnée familiale. Nous aurons marché quatre heures. À l'arrivée, yann fait du stop pour regagner l'endroit où nous avons garé la voiture et il revient nous chercher.
Nous passons au supermarché acheter le dîner : saucisses, coca, bières, glaces... Arrivés au gîte, les enfants partent chercher des mûres. Ils reviennent avec une quantité incroyable de fruits. Le propriétaire des lieux offre à chacun des garçons une cartouche de fusil datant de la Première guerre mondiale. Il leur apporte ensuite un vieux fusil, des couteaux dont un sabre incroyable datant de l'époque napoléonienne. Les voyant plus qu'intéressés, il ramène des couteaux qu'il a fabriqués lui même, avec de magnifiques manches en bois. Il leur fait visiter sa forge. Bolo ( notre hôte), sa compagne préparent leur repas du soir sur un feu de bois. Ils nous offrent gentiment une tartine de leur  préparation qui sent rudement bon : oignons, pommes, lard. Un régal. Tous les hôtes peuvent utiliser et entretenir le feu pour dîner. Nous faisons griller nos saucisses plantées au bout de bâtons pointues. Plus tard dans la soirée, quand la nuit tombe et que tout le monde a dîné, on se rassemble autour du feu. Les gens (des randonneurs polonais pour la plupart), rient, discutent. Bolo sort sa guitare et chante. Nous passons une soirée incroyable, enroulés dans nos couvertures, à échanger sans mots quasiment, en buvant de la bière et en écoutant la voix puissante de notre hôte.
Le lendemain matin, agneskia la femme de Bolo nous sert chaleureusement dans ses bras pour nous dire au revoir. Bolo pose son appareil photo, enclenche le retardateur et vient nous rejoindre sur le banc pour un cliché tous les sept.

Cicha Woda, zubracze 23,
30 zln/ personne (7,5€)

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