J'ai démarré cette nouvelle année scolaire pleine de bonnes résolutions concernant ce blog : reprendre régulièrement mes partages de livres et de films, emmener mon appareil photo en balade pour égayer ce blog de quelques clichés. Je me suis laissée déborder et alors que septembre s'achève, ce blog reste désespérément vide.
Donc tant pis si j'en oublie, si je fais court pour certains livres, mais je vais essayer de rattraper un peu le temps perdu pour les lectrices fidèles de ce blog. Certaines se sont manifestées avec tellement de gentillesse et de sensibilité ces derniers jours. La semaine dernière j'ai reçu une longue lettre manuscrite de deux pages recto-verso, écrite par une dame qui avait commandé au printemps In the mood for Bruxelles pour l'offrir à sa fille. Elles sont allées ensemble à Bruxelles où elles ont testé un grand nombre des adresses que j'aime. Cela m'a fait bien plaisir qu'elles les apprécient (à l'exception d'une qui les a déçues) et j'ai adoré la manière dont elle me parle de ces lieux qui les ont charmées. Et puis ce soir, j'ai reçu un mail drôle, sincère et si gentil d'une lectrice de mes blogs qui me parle de romans, de l'Inde, de mon quartier parisien qui a été le sien. Merci beaucoup à Yvette et à Marianne qui me donnent envie de continuer à partager et à m'exprimer par ici.

A très bientôt donc pour parler de livres, de cinéma et d'autres choses plus ou moins légères, plus ou moins futiles, qui rendent la vie belle. Mais qui ne me font pas oublier, bien au contraire,  la chance que j'ai de pouvoir bouquiner, rêver, voyager  alors que nous vivons dans un pays où les inégalités atteignent des niveaux scandaleux. Dans une Europe où des gens continuent de mourir en fuyant leur pays ravagé par la guerre et la misère. Et dans une société dans laquelle le vol des bijoux de Kim Kardashian fait couler plus d'encre que les massacres massifs, systématiques et quotidiens d'hommes, de femmes et d'enfants à Alep. Tant pis si ces quelques lignes peuvent sembler faciles et démagogiques, mais ces questions ne me quittent pas.