et pourquoi pas demain

22.3.14

la rivière noire

{premières lignes…} : "Il enfila un jeans noir, une chemise blanche et une veste confortable, mit ses chaussures les plus élégantes achetées trois ans plus tôt, et réfléchit aux lieux de distraction que l'une de ces femmes avait évoqués."


Un homme est retrouvé égorgé à son domicile. Dans la poche de sa veste, la drogue du viol. Elinborg, femme policier mère de famille, enquête. Un polar efficace, qui se dévore en deux jours, même si la dernière partie manque de subtilité (le lecteur ne croit pas une seconde à la culpabilité de la jeune femme violée ou à celle de son père, et le fait qu'Elinborg puisse croire aussi longtemps à cette possibilité n'est absolument pas crédible). Ce polar d'Indridason est plus classique et moins profond que La Femme en vert par exemple. Il y explore moins la société islandaise que dans d'autres romans. Mais il dénonce avec fermeé les violences faites aux femmes et la manière dont la justice islandaise semble les mépriser en condamnant ses auteurs à de légères peines.

La rivière noire, d'Arnaldur Indridason, Points, 2011 pour la traduction française (Éric Boury), 7,30€, imprimé en France.

2 commentaires:

  1. Lu ! Vraiment bien aimé ! Bon faut que je t'envoie ma liste des "en cours" et des "très envie de lire" ! Une bise Audrey ***

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  2. toi tu devrais venir faire un tour à quai du polar! biz.Caroline

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