et pourquoi pas demain

5.11.13





Par le plus grand des hasards, la voisine de notre amie marie-hélène venait de terminer le tome 3 de la trilogie de Lewis et elle me l'a prêté. L'idée de retrouver Fin, le héros de L'île des Chasseurs d'oiseaux, et de L'homme de Lewis était plus que réjouissante. D'autant que cette lecture se marie idéalement avec l'ambiance et les paysages du Cotentin à l'automne.
Je resterai très vague sur la situation de départ pour ne rien révéler de l'évolution de Fin aux futurs lecteurs de la trilogie.
Chaque tome de la série est l'occasion de découvrir un bout de l'île écossaise de Lewis. Cette fois, c'est dans le coin d'Uig que nous emmène l'auteur. Il faut imaginer des paysages sauvages, une nature indomptable et une poignée d'humains qui depuis des siècles vivent sur ces terres hostiles dans des conditions difficiles. Cette évocation de la vie sur Lewis est la grande force des trois romans de Peter May. On a la sensation physique d'y être. Il décrit le ciel, la mer, les couleurs de la terre, la tourbe. On est dans le froid, le vent, la tempête. 
Les deux premiers tomes tenaient le lecteur en haleine par leur intrigue policière mais aussi par l'histoire personnelle du héros, livrée petit à petit. Ce troisième tome repose sur le même principe : le roman s'ouvre sur un meurtre. Ou plus exactement sur la découverte d'un cadavre, retenu pendant près de vingt ans par un loch… Fin connaissait la victime. Son enquête, comme dans les deux premiers livres, va le ramener dans son enfance, son adolescence et ses relations d'alors. Le roman est construit sur l'alternance de flash-back et de retours dans le présent. C'est sans doute car le procédé est toujours le même, cela marche moins bien. Et puis, l'histoire est moins forte, les personnages moins attachants.
Cela reste un très bon livre, que j'ai dévoré en deux jours. Mais après l'excellence de L'île des chasseurs d'oiseaux égalée dans L'homme de Lewis, on devient très exigeants!
Si ce troisième tome est un chouia sous le niveau des deux premiers, de toutes façons, si vous mettez un pied dans la fascinante île de Lewis, vous vous condamnez à lire les trois. Et sans doute, comme moi, à rêver d'arpenter pour de vrai ce bout de terre écossaise.

Le Braconnier du lac perdu, de Peter May (ed. du Rouergue)

3 commentaires:

  1. J'ai adoré retrouver l'Ecosse à la lecture des deux premiers (avec une nette préférence pour l'homme de Lewis). Bon, même si le #3 est un peu en dessous, je le lirai quand même. Je vais attendre sa sortie en poche.

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  2. Je viens de lire l'ïle des chasseurs d'oiseaux et l'Homme de Lewis et je ne rêve plus que d'une chose : aller à Lewis !

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  3. Viens de terminer le Braconnier du lac perdu. Comme toi, lu en deux jours et comme toi, j'ai moins accroché. Peut être parce qu'il parle moins de Lewis ?

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