la cité des jarres

Après deux séjours dans l'Afrique du Sud de Deon Meyer, j'ai eu envie de retourner dans les contrées du Nord et plus précisément en l'Islande, celle d'Arnaldur Indridason. Je l'avais découvert lors de notre périple islandais, avec La femme en vert, et j'avais poursuivi avec Hiver arctique.
J'avais été bouleversée par La femme en vert, qui est largement plus qu'un polar. J'avais beaucoup aimé Hiver arctique. La cité des Jarres m'a moins enthousiasmée. Un vieil homme est retrouvé mort chez lui. Tué après avoir reçu un coup de cendrier sur la tête. L'inspecteur Erlendur, Sigurdur Oli et Elinborg mènent l'enquête. Ils découvrent rapidement que l'homme était un violeur de la pire espèce… L'histoire est moins forte que les autres livres évoqués plus haut (même si on y retrouve le thème des violences faites aux femmes) et surtout on est moins immergé dans l'Islande et les spécificités de cette île. La Femme en vert revenait sur une époque particulière de l'île et Hiver articque s'intéressait à la manière dont les Islandais appréhendent l'immigration dans leur pays. Bien sûr, on est plongés dans une Islande glaciale, pluvieuse mais cette "immersion" est plus superficielle. Il est amusant de trouver des similitudes entre l'inspecteur Mat Joubert des romans de Deon Myer et Erlendur crée par Indridason. Ces deux là, que des milliers de kilomètres séparent, auraient pu être amis… Deux hommes d'âge mur, à la vie sentimentale et familiale compliquée, fumant trop et mangeant mal, et atteints par les horreurs qu'implique leur métier.

La cité des jarres, d'Arnaldur Indridason, Points, 7 euros.