Un roman prêté par Raphaële lu presque d'une traite. L'histoire d'une rupture d'amitié. Amitié d'une vie entre Alice et Cécile, rencontrées en maternelle et qui ne se sont plus quittées. Jusqu'à ce que la quarantaine passée, des non-dits, des incompréhensions, des agacements les éloignent l'une de l'autre. Une rupture contre laquelle elle ne peuvent lutter, dont elles ne parviennent pas à parler et qui pourtant les laissent chacune comme amputées d'un bout d'elle même.
les premières lignes… |
On suit Alice et Cécile trente durant : leur enfance, leur adolescence, le début de leur vie de femme, leurs amours, leurs secrets…
C'est un roman subtil et intelligent, très joliment écrit. Il n'y a pas de coupable, pas de méchante. Sans doute car l'auteur alterne les points de vue de ses deux héroïnes. C'est triste, mélancolique et fort.
Enfin, le livre, édité par Sabine Wespieser, est magnifique : papier tout doux, format agréable. Un bonheur à lire.
Je ne connaissais pas Kéthévane Davrichewy, dont la quatrième de couverture m'apprend qu'elle est née à Paris, a publié plusieurs ouvrages pour la jeunesse à L'École des Loisirs. Et un premier roman adulte, Tout ira bien (Arléa) en 2004, puis La Mer Noire (également chez Sabine Wespieser).
Les séparées, de Kéthévane Davrichewy, Sabine Wespieser éditeur, janvier 2012, 18 euros.
J'ai beaucoup beaucoup aimé.
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