les visages

Emballée, captivée par ce polar offert par mon père. Dévoré en deux jours sous la couette et près du feu en Normandie.
En quelques mots mais pas trop… : Ethan, 32 ans, est galeriste à New York. Il ne parle plus à son père, homme d'affaire richissime. Un jour ce dernier l'invite à jeter un coup d'oeil à l'appartement d'un de ses locataires. L'habitant des lieux n'a plus donné signe de vie depuis plus d'un an et a cessé de payer son loyer. Dans l'appartement insalubre s'entassent des cartons remplis de milliers de dessins. Ethan est sidéré par les œuvres. Il décide de les exposer. Les dessins se vendent à prix d'or. Un jour, Ethan reçoit un appel d'un flic à la retraite qui a cru reconnaître sur l'une des œuvres, les visages d'enfants assassinés quarante ans plus tôt…
Je n'en dis pas plus. Un roman bien écrit avec un héros (et narrateur) bien sympathique et attachant et à la psychologie et au profil intéressants. La plongée dans le milieu de l'art new-yorkais se révèle passionnante et instructive. Il y aussi des femmes, des histoires de cœur, mais pas franchement à l'eau de rose. L'auteur échappe à bien des clichés, notamment à la fin. Le dénouement de "l'affaire" est assez bluffant.

Les visages, de Jesse Kellerman, Points, 2009, 7,80 euros